Créations des textes et mises en scène

 

Montauban, tout l'monde descend !

De Patricia Romanet-Faucon

 


24 décembre, en fin d'après-midi à la gare de Montauban.

Arrivent pour prendre le train :

Andrée et Thérèse, deux jumelles au cul pincé
Odette (la soixantaine, allure traditionnelle) et sa fille Anne-France (ado, genre... ado)
Titine (enceinte jusqu'aux dents mais elle ne sait pas de qui, et Père François (son frère, prêtre, qui refuse qu'on l'appelle par son prénom de naissance, et on comprend pourquoi : Rocco)
Zoun (genre peace and love, d'ailleurs c'est pas compliqué, il arrive de Calcutta et attend le train pour repartir illico à Calcutta)
Paulo (moitié SDF) menotté à Gendarme 1789 qui a pour première mission dans sa carrière toute fraîche de gendarme, de l'amener à la maison d'arrêt.
Zinette (compagne de Paulo) qui accompagne les deux pour être sûre qu'on va bien enfermer Paulo.
Claudette (qui, comme son nom l'indique, est une ancienne Claudette. Elle prend le train pour filer au spectacle qu'elle doit donner, un solo de... claudettes)
Bibi (l'époux de Odette) qui vient de fuguer avec sa maîtresse Violette (jeune femme de 30 ans de moins que lui), et qui ignore qu'il va trouver sa femme et sa fille à la gare.

Tout ce petit monde va vivre des heures pour le moins explosives, car une tempête de neige survient brutalement, immobilisant le train quelque part dans la campagne. Le voyage est donc compromis pour tous ceux qui devaient se rendre à un réveillon en famille, un spectacle ou une maison d'arrêt.

D'autant que Titine va accoucher dans la gare...

 

 

 

Le Gâteau d'anniversaire

De Patricia Romanet-Faucon


Les personnages :

Auguste (le père, austère et autoritaire)

Martine (la fille aînée, plus ou moins SDF vit dans une caravane de fortune)

Colette (la cadette, BCBG)
Jean-Philippe (époux de Colette, gendarme arriviste)
Angèle (maîtresse d'Auguste depuis 15 ans)
Dédé (compagnon de Martine)
Matriona (l'Ukrainienne)

 

A l'occasion de son anniversaire, Auguste organise une réunion de famille exceptionnelle, afin d'annoncer quelques nouvelles.

Angèle se réjouit, car elle se doute qu'il va la demander publiquement en mariage, ENFIN !
Colette et Jean-Philippe espèrent qu'il s'agit de l'annonce de quelque don à leur profit.
Martine vient parce qu'elle est invitée, et si elle pouvait bénéficier de quelques largesses matérielles de son père, elle ne dirait pas non vu sa situation.
Sauf que Auguste leur annonce qu'il va se marier avec Matriona, une jeune Ukrainienne qu'il a rencontré il y a deux mois sur Internet.
A cela s'ajoute le fait qu'il vient de vendre la maison, et qu'il a la ferme intention de claquer son fric avec Matriona en parcourant le monde et en faisant halte dans les hôtels les plus luxueux.
Quand Dédé arrive, non invité, pour expliquer à Martine que les flics sont à sa recherche parce qu'il a malencontreusement dérobé la caisse centrale d'Intermarché en croyant qu'il s'agissait d'un carton de quelques conserves, et qu'il serait pas mal de s'installer chez Auguste, ça n'arrange pas les histoires de famille.

 

Bref, ça explose dans tous les sens, mais au bout du compte : "France très beau, famille très beau, moi prendre photo souvenir"...
 

La fabrique du bout de l'impasse

 

De Patricia Romanet-Faucon

Une fabrique désaffectée. Une ville où l'on a pas le droit de ne pas pouvoir vivre décemment. Des SDF. Ils squattent la fabrique, en survivant comme ils le peuvent. L'atmosphère alterne entre gouaille, manche, tapin, menus larcins et fouille dans les poubelles des nantis.

Dans cette communauté, c'est marche ou crève, mais c'est aussi la solidarité dans les coups durs, la pudeur à fleur de peau, la carapace protectrice.

Un jour, le pire et le meilleur tombent en même temps du ciel...

Et l'on découvre leur facette cachée, enfouie, insoupçonnée, qui là, surgit tout à coup, faisant de ces hommes et de ces femmes, des êtres magnifiquement humains...

 

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=utAEeGc9S88

De Patricia Romanet-Faucon

L'histoire se passe dans un établissement psychiatrique. Y sont internés Casimir, Joséphine, Eugénie, Juliette, chacun à la suite d'un chaos dans leur vie, chacun si secoué qu'aucun ne trouve plus sa place de l'autre côté de l'enceinte de l'établissement.

Ninette, toute dernière arrivante, porte plus que tous au fond d'elle, la révolte, l'incompréhension, le désespoir de se voir mise au rebut.

Le docteur Gottfried, assisté de Mademoiselle Edith, infirmière, doit gérer cette petite communauté. Et ce n'est pas simple. Chacun des deux porte un regard différent sur ces êtres qu'on dit "fous".
Et eux, quel regard ont-ils, pour l'autre monde dont tous disent qu'il est sensé ?

 

Il ne fait pas bon sortir des clous. Il ne fait pas bon être différent, laisser échapper sa sensibilité, vouloir être soi quand le système vous préfère à sa botte. Il ne faut pas déranger, pas faire de vague, rester dans la bienséance des convenances alignées sur les échelles de valeurs inhumaines...

 

PS : Quand j'ai écrit cette pièce, j'ignorais que se tournait un film sur la deuxième partie de la vie de Camille Claudel (Camille Claudel 1915), que j'ai pu visionner il y a deux semaines, suivi d'un documentaire époustouflant sur les conditions du tournage. Je le recommande vivement cette projection aux amoureux de la qualité du fond autant que de la forme.

 

 

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZU4YtNFaL-M

 

De Patricia Romanet-Faucon

Années 60, dans un petit village du fin fond de l'Italie. Là, vit une famille composée du père (Useppe) attaché aux valeurs familiales, la mère (Mamina) pilier réconfortant de la maisonnée, leur fille aîné (Anita) expansive et sensuelle mariée à un fainéant épris du ballon rond (Renato), et leur plus jeune fille (Mathilda) étrangement silencieuse.

Tout vit, tout bouge dans un contexte volubile où tranche le comportement replié de la jeune Mathilda.

L'explication viendra dans le bruit des mots et l'interprétation que l'on en fait...

 

Création collective par l'atelier théâtre du CCSBT en 1999

 

En 1917, les hommes de la région ont tous été envoyés au Front. Afin de continuer à faire fonctionner les Forges aux côtés des épouses restées seules pour assumer un épuisant travail, le gouvernement a fait venir des affectés spéciaux, c'est-à-dire des civils originaires d'Alsace. Les femmes n'ont pas accepté de voir débarquer "des étrangers" alors qu'il aurait suffi de laisser leurs maris sur place. Elles ont entamé une grève et fait circuler des pétitions. Il faut savoir qu'à l'époque, il était bien rare de voir des femmes revendiquer. Elles ont cependant obtenu gain de cause. Mais bien peu d'hommes reviendront du front, où ils ont été décimés dans le contexte que l'on sait...

Création de Patricia Romanet-Faucon

 

Le thème, c'est ELLES, les femmes.

Elles filles, mères, amantes, Elles dont les droits ne sont reconnus que lentement par la société, Elles créatives, Elles dont les désirs, les rêves, le quotidien, les souvenirs, les secrets, ne cessent de hanter. Elles joyeuses, révoltées, émouvantes, cruelles, fragiles, sensuelles, fortes, lucides, Elles vivantes ! Tour à tour tendres et provocatrices, elles n'y vont pas par quatre chemins. Elles bercent et bousculent, elles interpellent et leurs mots résonnent, dérangeants, poétiques, crus, exaspérés, pétillants.

De Patricia Romanet-Faucon

Quand la vie d'une famille ordinaire, voire franchement arriérée, se trouve confrontée au grain de sable qui va enrayer son rythme jusque là immuable...

De Patricia Romanet-Faucon

Voyage initiatique de deux enfants, à travers les différentes notions du temps et ce que nous en faisons. Ils rencontrent tour à tour l'Empereur du Monde Perdu, la Reine des Sables, l'Impératrice des Océans, le Génie des Forêts et le Mendiant des Petits Bouts de Rien.  

L'important, c'est quoi ? C'est où ?

Spécial public enfants.

De Patricia Romanet-Faucon

Un auteur, un metteur en scène, des comédiens. Ils vont plancher précisément sur le thème de la création d'une pièce. Rien ne sera facile, mais tout finira par se construire dans l'exaltation, la souffrance et le miracle...

 

La pièce a également fait l'objet d'une adaptation radiophonique par Jean Vilain, pour Radio Larzac

 

De Patricia Romanet-Faucon

C'est l'histoire d'une troupe de comédiens qui répètent une pièce dont le thème est le tournage d'un film. Entre les extravagances de l'auteur et des comédiens pleins de bonne volonté mais pas très futés, le metteur en scène aura du fil à retordre...

De Patricia Romanet-Faucon

Il n'est jamais trop tard pour prendre de bonnes résolutions. Il est même recommandé qu'elles sortent franchement de l'ordinaire. Tout peut arriver... même l'impossible.

De Patricia Romanet-Faucon

Les délices du mariage en désenchantement, les mésaventures d'un malheureux client qui se retrouve avec les deux pieds gauches d'une paire de sandales basques fraîchement achetée, la rencontre de deux distraits oubliant qu'ils sont mari et femme... un petit air de Ionesco relooké par un regard d'aujourd'hui. Vivons-nous si loin de l'absurde ?

De Patricia Romanet-Faucon

150 ans après le décret de Napoléon ordonnant le découpage géographique d'une ville pour en faire deux, l'histoire de cette naissance est retracée sous forme de farce.

De Patricia Romanet-Faucon

Il faudrait être fous pour s'en priver. Brefs et percutants, tendres, incisifs, terriblement actuels, ils croquent le quotidien et vous croquent sans état d'âme...